

Assemblée nationale : Christelle Vuanga propose la loi portant protection des drépanocytaires
- Par Rédaction Netic-News --
- Mois dernier --
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La
députée nationale, Christelle Vuanga, élue de la Funa dans la ville de
Kinshasa, a déposé, ce jeudi 15 décembre 2022 au bureau de l’Assemblée
nationale, peu avant la clôture de la session ordinaire de septembre, une
proposition de la loi portant prévention et protection des personnes
drépanocytaires.
Après
le dépôt de son initiative parlementaire, l’élue de la Funa s’est exprimée en
ces mots : « Nous avons déposé une proposition de loi portant prévention et
protection des personnes atteintes de la drépanocytose, c’est-à-dire les
drépanocytaires ».
Cette
loi porte sur deux mots prévention et protection. Prévention parce que la RDC
est 3è pays affecté mondialement et 2è Etat africain, après le Nigeria, ce qui
laisse entendre que le pays compte un nombre important des drépanocytaires,
mais il n’existe pas des décisions spécifiques et de vraies politiques
étatiques pour essayer de prévenir cette pathologie génétique. En ce qui
concerne la protection, sur base du droit comparé, notamment avec les maladies
telles le Vih, on se rend compte que les personnes atteintes sont protégées,
ont des droits spécifiques, ne peuvent pas être licenciées abusivement du fait
de l’état sérologique, reçoivent des ARV gratuits alors que les drépanocytaires
ne reçoivent rien. Il y a pourtant un médicament qui soulage les maux du
drépanocytaire, c’est l’hydréa, qui est administré gratuit en Angola, par
exemple.
Dans
le cadre de cette loi, l’élue de la Funa propose, entre autres pistes,
administrer gratuitement ce médicament, ou l’administrer gratuitement pour les
enfants âgés de 0 à 10 ans, des femmes enceintes et personnes de troisième âge.
Selon
Christelle Vuanga, les fonds pour la prise en charge de cette pathologie
devaient provenir d’une taxe à instituer sur les jeux de pari (PMU, Parifoot,
X-bet loto…). Du côté des charlatans qui font la promotion de leurs thérapies
dans les médias, sous prétexte qu’ils guérissent totalement la drépanocytose,
alors qu’il s’agit d’une maladie génétique, donc incurable, il est prévu un
prélèvement. La loi prévoit certaines dispositions pénales. Il en est de même
de la personne qui répudie sa femme à la suite de la naissance d’un enfant
drépanocytaire, ainsi que la stigmatisation ou la discrimination de cette
catégorie de personnes.
Elle
formule le vœu de voir ses collègues travailler à l’enrichissement de cette
loi.
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Agustin Ortiz
hace 20 minutosLorena Rojero
hace 10 minutos